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Chronologie Sommaire de l’histoire des Pays Tchèque(des Celtes à 1989)

Chronologie Sommaire de l’histoire des « Pays Tchèques » des Celtes à 1989. La présente chronologie n’a la prétention ni d’être exhaustive, ni d’être impartiale quant à l’importance des évènements qu’elle recense – ou qu’elle omet. Elle se propose simplement d'offrir au non-spécialiste une introduction à l'histoire des pays tchèques, ainsi qu'un ensemble de repères utiles dans cette histoire.

Chronologie Sommaire de l'histoire des « Pays Tchèques »

Des Celtes à 1989

La présente chronologie n'a la prétention ni d'ê tre exhaustive, ni d'être impartiale quant à l'importance des évènements qu'elle recense - ou qu'elle omet. Elle se propose simplement d'offrir au non-spécialiste une introduction à l'histoire des pays tchèques, ainsi qu'un ensemble de repères utiles dans cette histoire.

Nous emploierons ici le terme de « Pays Tchèques » pour désigner la réalité recouverte par les territoires de la Bohême, de la Moravie et du sud de la Silésie, c'e st pourquoi cette chronologie recensera surtout les dates principales des formations politiques qui concernent ces territoires.

De nombreux évènements ayant eu lieu avant et pendant le Moyen Age sont encore mal connus des historiens, dont les travaux sont parfois contradictoires, quelques-unes de ces dates sont par conséquent sujettes à caution.

Cette chronologie se base essentiellement sur l'o uvrage de Petr Cornej et Jiří Pokorný, " L'histoire des Pays Tchèques jusqu'en l'An 2000 en abrégé", éd. Prah, 2000, ainsi que sur l'o uvrage d'Antoine Marès, " Histoire des Pays Tchèques et Slovaques" , éd. Hatier, coll. "Nations d'Europe", Paris, 1995, et " La République Tchécoslovaque, 1918 - 1948 - Une expérience de démocratie", textes réunis et édition établie par Victor S. Mamatey et Radomír Luža, Princeton University Press, 1973, éd. Librairie du Regard, 1987 pour la traduction française.

Benoît Meunier

IIIe - Ier siècle avant J.C. les tribus celtes des Boïens, ou Bohémiens, occupent la Bohême et la Moravie.
Ier siècle après J.C quelques tribus germaniques, essentiellement les « Narcomans », envahissent ce territoire.
Ve - Vie siècle les tribus slaves font leur première apparition, repoussant les Langobardes et les Thuringiens (tribus germaines). La tribus des Avars (peuplade turco-tatare), venus de Pannonie, soumettent ou s'allient avec la population slave.
623 - 624 insurrection des slaves menée par Samo (marchand d'o rigine franche), lequel prend le pouvoir et fonde le premier « empire » de Bohême - Moravie.
Environ 830 Mojmir Ier est mentionné comme chef du royaume de « Grande Moravie ». Début de la christianisation de la Moravie.
631 victoire de Samo contre Dagobert, roi des Francs, à la bataille de Wogatisburg.
658 - 659

mort de Samo, effondrement de « l'empire ».

Rotislav succède à Mojmir Ier.

Mission de Constantin (Cyrille) et Méthode. Création de l'alphabet glagolitique (vieux-slave).

885

Svatopluk succède à Rotislav. Domination du clergé romain.

Bořivoj Ier, premier de la dynastie des Přemyslides, donne naissance au premier Etat Tchèque. Il s'installe au château de Prague, ou il édifie l' église St Clément.

890 Spytihněv succède à Bořivoj Ier ; Vratislav Ier lui succèdera.
894

Mojmir II succède à Svatopluk à la tête du royaume de Grande Moravie.

Premières incursions des Magyars.

907 les Magyars prennent définitivement le contrôle de la Grande Moravie, qui disparaît.
921, 15/09 assassinat de la princesse Ludmilla, plus tard canonisée. Venceslas (Václav) succède à Vratislav Ier à la tête de l'état de Bohême.
935, 28/09 (ou 931 ?) assassinat de Venceslas par son frêre Boleslav (ou Boleslas), qui prend le pouvoir et devient Boleslav Ier. Venceslas sera plus tard canonisé.
973 création de l'archevêché de Prague.
997, 23/04 martyre de l'évêque Adalbert (Vojtěch), plus tard canonisé.
1002 sous Vladivoj, la Bohême devient fief de l'Empire Romain, plus tard Saint Empire Romain puis Saint Empire Romain Germanique.
1034 - 1055 règne de Břetislav Ier, instauration du principe de primo-géniture mâle.
1061 - 1092 règne de Vratislav II, couronné premier roi de Bohême en 1085.
1125 - 1140 règne de Soběslav Ier.
1158 Vladislav II est couronné second roi de Bohême.
1182 mise en place du Margraviat de Moravie.
1198 Otakar Ier Premysl est couronné roi de Bohême.
1212 la bulle d'or de Sicile rend le titre de roi de Bohême héréditaire.
Courant XIIIe siècle progressive « colonisation » allemande. Développement social, économique et politique du royaume.
1253 - 1278 règne de Otakar II Přemysl.
1300 première frappe de monnaie en Bohême.
1310 Jean de Luxembourg est couronné roi de Bohême.
1332 Venceslas (Charles) de Luxembourg règne conjointement à son père.
1344 l'évêché de Prague devient un archevêché.
1346 mort de jean de Luxembourg. Charles est couronné roi de Rome et devient Charles IV.
1348

législation des nouvelles terres élargies de la Couronne de Bohême. Prague devient la capitale de l'empire romain.

Fondation de l'Université Charles. Importantes reconstructions à Prague, construction du pont Charles et de la nouvelle ville. Fondation du Château de Karlštejn.

1378, 29/11 mort de Charles IV. Vaclav luis succède sur le trône de Bohême.
1380 - 1400 importante épidémie de peste en Bohême ; crise sociale, politique et culturelle. Apparition des "hussites", qui préfigurent les réformistes, ainsi nommés du nom du prédicateur et professeur Jan Hus (1369 - 1415). Ils revendiquent la communion sous les trois espèces (l'Utraquisme), l'égalité de tous devant la justice, la confiscation des biens de l'Eglise et la liberté de croyance.
1415, 06/07 immolation de Jan Hus, jugé comme hérétique par le Concile de Constance.
1416, 30/05 immolation de Jérôme de Prague, disciple de Hus, également jugé comme hérétique par le Concile de Constance.
1419, 30/07 défenestration des hauts dignitaires de la ville de Prague, à la suite d'un sermon, et prise de l'Hotel de Ville. Début de la révolution hussite. Mort de Vaclav. Les Hussites prennent le pouvoir en Bohême.
1420 - 1431 quatre croisades infructueuses sont successivement lancées par les chrétiens contre les hussites, dont les troupes sont menées par Jan Zižka.
1434 bataille fratricide de Lipany, poussée par Sigismond, roi de Rome et frère de Vaclav, qui vise le trône Bohême. Elle oppose les proches des Taborites, confrérie hussite la plus extrémiste qui regroupe essentiellement le peuple et les artisans, et les hussites modérés, c'est à dire la noblesse et la bourgeoisie. Défaite des Taborites.
1436 le Compactât de Bâle, mené par Sigismond, entérine la religion hussite en Bohême, et lui permet d'accéder au trône de Bohême. Fin des guerres hussites.
1458, 02/03 élection Jiři z Poděbrad, chef aristocratique des hussites, sur le trône de Bohême.
1469 Mathias Corvin, roi catholique de Hongie, est élu à son tour sur le trône de Bohême. Deux rois de confession antagonistes règnent sur la Boême, jusqu'à la mort de Jiři z Poděbrad, dont Ladislas II Jagellon (Vladislav) prend la suite.
1485 la Diète de Kutná Hora établit une paix législative avec les hussites. Les pays Tchèques deviennent, par nécessité, un lieu de tolérance religieuse.
1490 mort de Mathias Corvin. Louis II Jagellon reste seul roi de Bohême.
1517 le Pacte de Saint Vanceslas établit un système politique plus constitutionnel entre les villes royales et la noblesse.
1526, 23/10 mort de Louis II Jagellon contre les turcs à la bataille de Mohacs (Hongrie). L'A rchiduc Ferdinand Ier est élu Habsbourg sur le trône de Bohême.
1575 la « Confession Tchèque » de Maximilen II établit la liberté de confession dans les états Tchèques.
1576 - 1611 règne de Rodolphe II Habsbourg, dernier Habsbourg à résider à Prague. Le style Renaissance pénètre pleinement en Europe centrale.
1609 promulgation de la charte impériale de Rodolphe II qui reconnaît par écrit la liberté de confession.
1618, 23/05 défenestration de deux haut-fonctionnaire royaux par des nobles. Lutte ouverte entre les états non-catholiques de Bohême et les Habsbourg.
1618 - 1648 Guerre de Trente Ans.
1620, 08/11 bataille de Bilá Hora (la Montagne Blanche) ; défaite des états hussites de Bohême.
1627 la Constitution Renouvelée de la Couronne force tous les non-catholiques à quitter le pays. Emigration de dizaines de milliers de personnes, dont Jan Amos Komenský (Comenius, 1592 - 1670). Recatholicisation des états tchèques.
1634, 25/02 assassinat d'Albrecht von Wallenstein, chef suprême des armées impériales, opposé à Ferdinand II Habsbourg. Les Habsbourg prennent le contrôle politique et économique des états tchèques, largement affaiblis par la guerre.
1680 grand soulèvement des paysans, dont les conditions de vie sont proches des serfs. L'art baroque s'introduit progressivement en Bohême et en Moravie.
1741 - 1748 guerre contre Frédéric II de Prusse, qui annexe une partie de la Silésie.
1756 - 1763 guerre de sept ans, nouvelle victoire de Frédéric II.
1775 nouveau soulèvement paysan.
1780 - 1790 règne de l'empereur Joseph II Habsbourg, fils de Marie-Thérèse Habsbourg, souveraine éclairée.
1781, 13/10 Joseph II promulgue un Patente de tolérance pour les religions luthérienne, calviniste et orthodoxe, ainsi qu'un Edit qui abolit le servage en Bohême, Moravie et Silésie.
Fin du XIIIe - début du XIXe siècles début du renouveau national tchèque (mouvement de développement et d'émancipation de la culture tchèque, essentiellement par opposition à la culture allemande), qui se prolongera jusque dans les années 1860.
1808 création du Musée National de Prague.
1848 fortes revendications politiques et culturelles de la part des représentants tchèques, réprimées durement par les Habsbourg.
1851 - 1859 décennie de croissance économique. Forte industrialisation des pays Tchèques, surtout dans les régions de Prague, Ostrava et Kladno (fonderie et houille), Brno (machines-outils), de Bohême septentrionale (verre), Nord-Est (textile) et Nord-Ouest (charbon et chimie). Développement d'un vaste réseau routier.
1861, 26/02 la promulgation de la nouvelle Constitution de l'Empire, par François Joseph Ier Habsbourg (1830 - 1916), permet au Parti National Tchèque, avec à sa tête l'historien František Palacký (1798 - 1876), d'accéder au Parlement de la confédération des Habsbourg. Sa politique d'orientation douce vers un état tchèque est en partie critiquée par le parti des "Jeunes-Tchèques", fondé en 1874, qui se veut plus radical.
Début du XXème siècle les relations entre la nation Tchèque et la Monarchie austro-hongroise se dégradent. Les communautés allemandes et tchèques sont en conflit de plus en plsu ouvert. Persécutions policières à l'encontre des Tchèques.
1914 - 1918

Première Guerre Mondiale

Le professeur Tomaš Masaryk (1850 - 1937), le sociologue Edvard Beneš (1884 - 1948) et l'astronome et officier slovaque Stěfanik (1880 - 1919) organisent la résistance contre le pouvoir Austro-hongrois et préparent la construction d'un Etat Tchécoslovaque en fondant le Conseil National Tchècoslovaque.

1918, 28/10 Proclamation de l'indépendance de l'Etat Tchécoslovaque sur la place Venceslas, à Prague. De nombreux problèmes de frontières et de rapports Tchéco-Slovaques subsistent.
1918, 4/11 Vavro Srobár est nommé à la tête du gouvernement provisoire Slovaque.
1918, 14/11 Masaryk est élu premier président de la République Tchécoslovaque, à l'unanimité. Ce démocrate empreint d'h umanisme est considéré comme un libérateur.
1919, 16/04 grande réforme agraire. Un important décalage économique subsiste entre la Bohême-Moravie et la Slovaquie.
1919, 28/06 confirmation du tracé des frontières du nouvel Etat par le Traité de Versailles.
Les années 20 période de forte croissance économique. Développement de l'industrie, mais aussi de la culture et de l'e nseignement.
1920, 29/02 Une constitution inspirée de celles des Etats Unis et de la France est adoptée. Les langues minoritaires sont à présent tolérées.
1921, 16/04 naissance du Parti Communiste Tchécoslovaque (PCT).
1929 Gottwald, proche du Komintern, prend la tête du PCT. La ligne de conduite se radicalise.
1930 la crise économique mondiale frappe à leur tour les pays tchèques et slovaques. Forte augmentation du taux de chômage, baisse de la production industrielle, radicalisation des partis de droite comme de gauche.
1933, 02/10 fondation du futur parti Allemand des Sudètes.
1935 démission de Masaryk. Beneš lui succède à la tête de l'E tat.
1937 l'isolement politique de l'Etat Tchécoslovaque s'a ccentue.
1938, 29/09 accords de Munich, qui réunissent l'Angleterre (Chamberlain), la France (Daladier) et l'Allemagne (Hitler). Après plusieurs mois de tensions diplomatiques et dans la crainte d'un conflit international ouvert, les deux puissances d'Europe occidentale se soumettent aux volontés d'Hitler, et somment la Tchécoslovaquie de céder le tiers le plus stratégique de son territoire, ce malgré les engagements de la France envers la Tchécoslovaquie. Acculé, Beneš accepte l'ultimatum le 30. Trois millions d'allemands des Sudètes sont rattachés à l'Allemagne, et un tiers du territoire occupé par les troupes allemandes dès le 1 er Octobre.
1938, 05/10 démission d'Edvard Beneš.
1938, 19/11 reconnaissance de l'indépendance de la Slovaquie et de la Ruthénie sub-carpatique. Large restriction des libertés démocratiques au sein de l'Etat.
1939, 15/03 occupation de la Bohême par les troupes Allemandes.
1939, 14/04 la « Diète Autonome Slovaque » proclame un Etat Slovaque indépendant.
1939, 16/05 proclamation du Protectorat de Bohême-Moravie. Le seul parti politique autorisé est désormais l'Alliance Nationale.
1939, 01/09 invasion de la Pologne par les troupes allemandes - début de la Seconde Guerre Mondiale.
1939, 17/11 fermeture des universités tchèques. Forte répressions des mouvements de protestation.
Printemps 1940 l'ensemble des groupes de résistance s'unissent en la Direction Centrale de la Résistance Nationale (UVOD). Les résistants s'installent à Londres ou Moscou, selon leurs obédiences.
1940, 09/07 création d'un gouvernement provisoire établi à Londres et mené par Beneš.
Eté 1941 l'UVOD et la nouvelle direction illégale du parti communiste Tchécoslovaque forment le Conseil National Révolutionnaire Central de Tchécoslovaquie.
1942, 27/05 assassinat de Reinhard Heydrich, nouveau Protecteur de Reich, sur ordre du gouvernement provisoire de Londres.
1942, 10 et 24/06 massacre, en guise de représailles, des villages de Lidice et Ležáký par les troupes allemandes.
Fin 1943 les représentants de la résistance civique à l'Etat Slovaque fondent le Conseil National Slovaque (SNR).
1944, 29/08 insurrection des résistants slovaques à Banská Bystrica, rejoints le 06/10/1944 par l'armée tchécoslovaque.
1945, 4 au 11/02 conférence de Yalta.
1945, 05/05 soulèvement de Prague, bientôt mené par le Conseil National Tchèque (CNR).
1945, 08/05 signature de l'armistice par l'Allemagne.
1945, 04/04 retour à Prague du gouvernement provisoire, dont les membres sont majoritairement communistes, et dont le programme dit « de Košice » met en place le Front National.
1945, 09/05 libération de Prague par l'Armée Rouge.
1945, 21/06 un décret présidentiel proclame la confiscation des biens Allemands et Hongrois et prépare la réforme agraire.
1945, 29/06 alliance entre la Tchécoslovaquie restaurée et l'URSS, qui donne à celle-ci la Ruthénie Subcarpathique.
1945, 01/08 la conférence de Potsdam entérine la décision d'évacuer 2 700 000 allemands du territoire tchécoslovaque.
1945, 24 au 28/10 plusieurs décrets gouevrnementaux sont adoptés, qui prévoient la nationalisation d'une large part du secteur secondaire (61,2 % de la main d'oeuvre industrielle) et tertiaire.
1946, 26/05 le PCT remporte 40 % des suffrages aux élections parlementaires et assoit sa position politique.
1946, 02/06 démission d'Edvard Beneš.
1948, 20/02 démission de 12 ministres non-communistes, lesquels s'a ttendent une réaction générale. Ils sont remplacés par des communistes. « Coup d'état » communiste. Klement Gottwald prend la tête de l'Etat.
Fin 1948 période de « terreur » répressive. Nombreux procès politiques ; déportations. Mise en place du « plan », qui régit l'économie ; début d'une large restructuration économique, privilégiant l'industrie. Nombreuses nationalisations.
1948 - 1953 première vague de collectivisation des terres.
1950 - 1954 nombreux procès mettant en cause les ecclésiastiques tchèques et slovaques. « Epuration » au sein du PCT , avec notamment le procès de Rudolf Slánský.
1955 - 1958 seconde vague de collectivisation des terres.
1949, 01/01 création du Comité d'Assistance Economique (COMECON), qui lie le développement économique des pays du bloc soviétique à celui de l'URSS.
1953, 14/03 mort de Klement Gottwald ; Antonín Novotný lui succède à la tête du Parti. Antonín Zápotocký devient président de la Tchécoslovaquie.
1955, 15/05 pacte de Varsovie, qui lie les pouvoirs militaires et politiques de l'ensemble des pays du bloc soviétique.
1956 au cours du XXème Congrès du Parti Communiste de l'URSS, Khrouchtchev remet en cause le rôle de Staline pendant les années de dictature. Ce rapport est tenu secret en Tchécoslovaquie mais ébranle les convictions des dirigeants.
1956, 22 au 29/04 au cours du deuxième Congrès de l'Union des Ecrivains, les critiques a l'égard du régime se font plus ouvertes.
1957 Antonín Novotný succède à Antonín Zápotocký à la tête de l'Etat.
1960 adoption d'une nouvelle constitution.
1967 le VI e Congrès des Ecrivains voit un raffermissement de l'engagement des intellectuels contre le régime.
1968, 05/01 Le PCT nomme à sa tête Alexandr Dubček, homme populaire.
1968, 22/04 démission d'Antonín Novotný, le général Ludvik Svoboda devient président. Changement de gouvernement, lequel tente de s'orienter doucement vers la démocratisation politique et la libéralisation économique. "Printemps de Prague".
1968, 27/06 la "Déclaration des deux mille mots" de l'écrivain L. Vaculik souligne les besoins de réforme.
1968, 21/08 les armées soviétique, bulgare, allemande, hogroise et polonaise envahissent en une nuit le pays.
1968, 22/08 Congrès extraordianire du Parti, dit "Congrès de Vysočany », qui tente d'organiser la résistance à l'o ccupant.
1968, 23 au 26/08 négociations qui se soldent par le « Protocole de Moscou », légalisant la présence soviétique sur le territoire.
1968, 28/09 l'Etat Tchécoslovaque devient une fédération de trois Etats : fédéral, Tchèque et Slovaque.
1969, 16/01 l'étudiant Jan Palach s'immole sur la place Venceslas en signe de protestation.
1969, 17/04 Gustáv Husák remplace Dubček.
1970 épuration du Parti, qui perd 500 000 membres. Début de la période dite de « normalisation ».
1977, 01/01 proclamation de la Charte 77, qui rassemble de nombreux intellectuels hostiles au régime.
1987, décembre Miloš Jakeš prend la place de Gustáv Husák à la tête du PCT.
1988, août manifestations populaires contre le régime.
1989, 01/05 et 21/08 nouvelles manifesations.
1989, 17/10 grande manifestation étudiante, fortement réprimée. Les étudiants et les théâtres se mettent en grève. Début de la " Révolution de velours".
1989, 10/12 constitution d'un gouvernement dit « de compréhension nationale ».
1989, 29/12 le Parlement élit Vaclav Havel à la tête de l'Etat.